Le
Numéro 3 de « Renaissances » est sous vos yeux en ce moment.
« Enfin !! !» diront certains. D’autres, plus déçus, plus fins
aussi, crieront en souriant: « Il était temps meussieu ! » ou
encore : « Depuis le temps qu’on attendait ça… » voire même
« Je viens de décrocher ma licence meussieu ! ». Tous
auront raison ! En effet, le numéro précédent date de… avril 1995!
Certaines raisons objectives ont été à l’origine de ce long retard qui est en
fait une succession de petits retards : l’arrivée d’un nouveau chef
d’établissement en 2005 tout sauf enthousiaste à ce genre d’initiative. Cinq
ans de trop plus tard, un nouveau chef d’établissement arrive au lycée et avec
lui une nouvelle dynamique qui aboutit à la « re-naissance » de « Renaissances » et à sa
résurrection. Le numéro 3 de ce modeste journal est mis en chantier en 2011.
L’élaboration des articles a duré deux années scolaires et des élèves
appartenant à deux promotions successives y ont participé (des 1ères et des
terminales). D’autre part, pour un journal amateur, voire artisanal tel que le
nôtre, la mise en page est une étape primordiale, risquée, trop risquée. Un
temps fou a été « perdu » à la recherche de ce prodige qui arriverait
à rendre le contenu de «Renaissances 3 » attirant, moderne et pas
ringard… à le rendre « in » comme vous dîtes vous, jeunes
lecteurs. Quatre « metteurs en page » ont été essayés puis
« remerciés ». Le cinquième fut le bon. Comble du
hasard : elle fait partie de l’équipe : O.Tlemsani. Ce numéro reste
fidèle à l’esprit des deux premiers : l’élève est un être cultivé qui
possède beaucoup de créativité et il « suffit » de la solliciter pour
prendre conscience de toute son étendue. L’élève est aussi un être ouvert sur
son environnement. Des rubriques telles
que : « côté cinéma », « côté musique », « les
droits de l’homme » en témoignent… fierté pour ce numéro : deux
sondages réalisés au sein d’un lycée par des élèves de ce lycée! Une première au
Maroc ?
Ces
pages étant essentiellement destinées à des élèves, il était normal qu’elles
contiennent une partie concernant leurs études. Une rubrique « côté
études » est dédiée à cela. D’autre part, les jeunes élèves sont
connus pour leur imagination débordante, leur lyrisme et leur humour. La
rubrique « Graines d'écrivain » met en évidence ces qualités de nos écrivains
en herbe. D’autres sujets sont traités dans ce numéro 3. La "barre" en haut de la page vous les précisera. Une liberté de ton et d’expression a été
assurée à ces élèves tout au long de leur travail. Nous espérons que ce souci
de liberté cher à nos jeunes ressortira à la lecture de ces pages. Pour le reste, les personnes interviewées sont les seules responsables de leurs avis.
Le
contenu de ce numéro 3 est assez volumineux et varié. Le mérite en revient à
ces élèves, que nous nommerons, le temps de cette cinquantaine de pages,
« journalistes ». Ils sont au nombre de vingt-quatre ! Pour
certains, les écrits ont été retournés pas moins de cinq fois pour être
corrigés ou recorrigés sur le fond ou sur la forme. Qu’un hommage leur soit
rendu pour ces efforts entrepris bénévolement et dans la bonne humeur malgré
des études difficiles et un emploi du temps souvent chargé.
Voilà,
l’aventure de ce numéro prend fin aujourd’hui. Une autre commence : la
vôtre, cher lecteur ou chère lectrice anonymes. Cette fois, la toile se faisant
complice, vous serez plus nombreux. Que vous soit belle la lecture, que vous
soient bienfaisants les clics sur ces pages en attendant la mise sur le net du
No 2 de « Renaissances » dans un mois.
Nos
vifs remerciements vont aussi à Melle Rania El Asri, étudiante en avant-dernière année dans une grande école d'ingénieurs à Rabat pour avoir passé deux nuits blanches à adapter le contenu de ce modeste travail à la toile, lui donner sa forme finale et le mettre en ligne.
Nabil
Mahdaoui, l’encadrant.NB – Nous nous excusons pour les éventuelles coquilles qui se seraient glissées ça ou là.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire